Une étude du Pew Research Center révèle que, sur Twitter, les « bots » représentent 66% des messages contenant des liens vers des sites web populaires. Et ils ont plutôt tendance à partager des contenus pour adulte (90%) et des sites de sport (76%). L’analyse d’1,2 millions de tweets a montré que 2/3 des liens pointant vers des sites d’informations et d’actualités ont été générés automatiquement. Les humains ne sont pas non plus à l’origine de 89% des liens vers des agrégateurs de flux. Les conditions d’utilisation de Twitter n’interdisent pas le recours aux programmes automatiques pour envoyer des messages. Le réseau social impose quand même quelques restrictions : ces utilisateurs non-humains n’ont pas le droit de s’adonner à la manipulation de masse et sont limités au partage d’« informations utiles » et de « campagnes créatives ». De toute façon, au jeu des fausses informations, les humains sont plus doués que les robots. Les chercheurs du Pew Research Center n’ont ainsi rien trouvé permettant de montrer que les informations partagées automatiquement sur Twitter suivent des biais politiques. Les analystes du Pew Research Institute ont d’ailleurs utilisé un algorithme de machine learning pour automatiser leurs recherches. Le Botometer leur a permis de prendre en compte simultanément des milliers d’informations afin de déterminer si un lien provient d’un robot ou d’un humain.

Le leader de la relation client digitale en France, Dimelo, lance une nouvelle plateforme de marque autour du concept omni-digital. Accompagné par notre agence, cette plateforme de marque met en évidence la stratégie de l’entreprise de permettre à ses clients d’offrir une expérience unifiée sur tous les canaux digitaux (email, messaging, réseaux-sociaux, live-chat et mobile), de les intégrer avec les autres outils de la relation client (voix, chatbots, CRM, etc.) et de suivre la satisfaction client.

Google a annoncé une série d’initiatives destinés à combattre les fake news sur internet et à soutenir les médias, moyennant quelque 300 millions de dollars d’investissement sur trois ans. Dans la droite ligne de la création du Fonds Google (AIPG) pour l’Innovation Numérique de la presse puis de la Digital News Initiative au niveau européen, place aujourd’hui à la Google News Initiative (GNI) au niveau global qui rassemble l’ensemble des projets « que nous menons avec le secteur des médias et de l’information dans le but de soutenir une information de qualité, la viabilité financière des médias et le développement de nouvelles technologies pour stimuler l’innovation », selon un communiqué. Premier étage de la fusée, la volonté de « faire émerger une information fiable et de qualité » avec l’amélioration de ses algorithmes « dans le but de faire émerger de manière encore plus significative dans les résultats des sources faisant autorité, tant sur la pertinence que sur la temporalité ». Des changements qui seront également répercutés sur YouTube, qui mettra en évidence une rubrique Top News, où les utilisateurs pourront trouver « un contenu pertinent à partir de sources d’information vérifiées ». Parallèlement, Google lance Disinfo Lab afin de lutter contre la désinformation, notamment en marge d’événements politiques majeurs. Basé au Centre Shorenstein à Harvard, ce laboratoire utilisera « dans un cadre éditorial précis » des outils informatiques destinés à surveiller toute activité suspecte au cours des périodes électorales et au-delà. Enfin, Google met en place une plateforme complète d’aide aux éditeurs pour convertir les lecteurs en abonnées tout en les fidélisant. Baptisée « Subscribe with Google », celle-ci permettra notamment à ses utilisateurs d’utiliser leur compte Google « pour s’inscrire et rester connectés, ce qui leur permettra d’accéder plus facilement à des contenus payants depuis Google ». En France, Le Parisien, Les Echos et Le Figaro sont partenaires de cette nouvelle fonctionnalité.

Instagram a annoncé hier le lancement d’un nouveau format permettant de créer des publicités immersives avec Stories. La nouvelle fonctionnalité permet aux annonceurs la possibilité de transformer automatiquement n’importe quelle publicité Instagram en une publicité plein écran au sein de Stories, y compris les publicités photos et vidéos qui ne sont pas dans le format 9:16.

Sur 186 médias publiant en langue française sur Twitter (tv, radio, pure player, presse et entertainment), selon le baromètre Nuke Suite/Stratégies réalisé du 1er au 28 février, le plus grand nombre de followers est toujours à mettre au crédit du Monde (7,79 millions) talonné par TF1 et l’Equipe, avec respectivement 5,1 et 4,99 millions. A noter que TF1 a perdu environ 8 000 fans, sans doute à cause des problèmes récents survenus avec le groupe Canal. Le plus gros gain de followers est, comme le mois dernier, à mettre au crédit du compte Le Meilleur du Football avec 66 033 abonnés supplémentaires, devant Le Monde (+33 909) et l’AFP (+26 500).
La meilleure progression revient à Brut. avec un taux de variation de sa communauté de +6,4% devant Le Meilleur du Football (+4,75%) et Alternatives Economiques (+4,7%). Comme le mois dernier, Les Echos est le média à avoir le plus tweeté avec 7 310 publications, soit 700 de moins qu’en janvier. BFMTV a généré le plus de retweets (129 413), devançant Brut. (117 109) et l’AFP (109 960). Enfin, c’est l’Equipe qui génère le plus de likes (230 533), loin devant jeuxvideo.com (164 022) et BFMTV (152 992).

L’agence marketing américaine Cave Social a réalisé une étude qui classe les applications de messagerie selon leur nombre d’utilisateurs actifs mensuels, en 2017, dans le monde. En première position : Whatsapp, propriété de Facebook, avec ses 1,5 milliard d’utilisateurs mensuels. À la deuxième place, sans surprise, on retrouve une autre emplette de Facebook : Messenger, avec 1,3 milliard d’inscrits. Le troisième mastodonte n’est autre que le Chinois We Chat, fier de ses 980 millions d’utilisateurs actifs. Le reste du classement est composé de Tencent QQ, Snapchat, Viber, Line et Telegram.

Le Mobile World Congress, le grand rassemblement de la téléphonie et de la mobilité, a ouvert ses portes à Barcelona. Pendant quatre jours, les principaux fabricants y présentent leurs dernières innovations en matière de smartphones, tablettes, et autres objets connectés. Le Mobile World Congress (MWC) concentre les annonces relatives à la téléphonie mobile, mais les smartphones ne sont pas les seuls mis à l’honneur. Intelligence artificielle, objets connectés et réalité virtuelle ont également su se faire une place de choix dans les allées du salon.

Fake news et confiance dans les médias sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble, de prime abord. Pourtant, si l’on pouvait penser que l’un affecterait nécessairement l’autre, l’étude « Trust in News » de Kantar (WPP) menée auprès de 8 000 personnes en France, au Brésil, aux Etats-Unis et au Royaume Uni relativise la cause à l’effet. En effet, selon cette étude, 70% des Français jugent la presse magazine d’information crédible, tout comme la presse quotidienne (64%), les programmes d’information TV (65%) et radio (62%) et les chaines d’information continue (60%). Sur les quatre pays étudiés, au global, l’ordre est peu ou prou le même avec la presse magazine d’info (72%), la radio (68%), la presse quotidienne (67%) ou encore les chaines d’info continue (69%) et la TV (67%). En tout cas, en France comme sur les 4 pays scrutés par Kantar, loin devant les réseaux sociaux dont les fils d’actu sont jugés crédibles par, respectivement, 37% et 33% des personnes interrogées.

Mais quel est l’impact des fake news sur la confiance ? En tête, les Français hissent la presse magazine d’information et la presse quotidienne en tête du sentiment de confiance renforcé sur l’information politique et électorale, à 18%, même s’ils affirment que leur confiance est à l’identique, respectivement, à 65% et 64%. Suivent les chaines d’information continue (14%), même si l’on observe une moindre confiance de la part des Français (25%), et la radio (13%). Là aussi, les réseaux sociaux en prennent pour leur grade avec une baisse de confiance (58%) contre seulement 9% des utilisateurs qui considèrent avoir plus confiance. La confiance pour la TV dans l’info politique et électorale est considérée à l’identique pour 71% des Français depuis l’arrivée des fake news.

Par ailleurs, toujours selon Kantar, les médias consultés pour l’info au cours de la semaine écoulée est la TV pour 88% des 55 ans et plus tandis que ce sont les 18-34 ans (84%) et les 35-54 ans (69%) pour toutes les plateformes en ligne. De même, les sites et applis d’infos ont été le plus consultés par les 18-34 ans (69%) et les réseaux sociaux par cette même tranche d’âge, à 51%. La radio, pour sa part, aura été consultée sur la période par 45% des 55 ans et plus et 39% des 35-54 ans.

En outre 74% des Français disent avoir vérifié une information par une source tierce et, à 72%, qu’ils ont renoncé à partager un article, craignant qu’il ne s’agisse d’une fake news. En revanche, presque un sondé sur cinq admet partager une information après en avoir lu seulement le titre. 42% du panel interrogé préconise une solution légale, tandis qu’environ un tiers espère qu’une intervention directe des plateformes, automatisée (bot/Intelligence artificielle) ou manuelle, permettra de résoudre le problème. Plus inquiétant, néanmoins, si les sondés craignent pour la situation financière difficile des médias traditionnels, plus de la moitié des personnes interrogées ne voit pas l’intérêt de payer pour de l’actualité, du fait du volume de contenus disponible gratuitement. Dans ce contexte, 42% des moins de 35 ans ont payé pour de l’information en ligne au cours de la dernière année, contre seulement 18% des 55 ans et plus (paiement unique ou un abonnement en cours). Hors ligne, c’est 48% des 55 ans et + qui ont acheté un journal la semaine précédente, contre 38% des moins de 35 ans. Pour les populations plus jeunes, 17% des moins de 35 ans paieraient pour de l’actualité numérique si elle était moins chère.

Snap, la maison mère de la messagerie instantanée Snapchat, a annoncé un creusement de ses pertes au 4ème trimestre 2017, à 350 millions $ vs 170 millions un an plus tôt. Toutefois, le chiffre d’affaires affiche une progression de +72%, à 286 millions $. Côté nombre d’utilisateurs quotidiens actifs, la messagerie en revendique 187 millions, 8,9 millions de plus gagnés en quelque trois mois (+18%). Selon Evan Spiegel, fondateur du groupe, « nous avons bien réalisé notre plan 2017 destiné à améliorer la qualité, la performance et l’automatisation, ce qui a éliminé des problèmes pour nos recettes publicitaires et amélioré l’application ». Ainsi, le chiffre d’affaires moyen par usager a augmenté de +46%, à 1,53 dollars, a souligné Snap dans un communiqué.

Depuis le 23 janvier 2018, Instagram donne la possibilité à ses utilisateurs d’enrichir leur Stories avec des GIF à partie de leur photo et/ou vidéo. Concrètement, il leur suffira de toucher l’écran pour ajouter un sticker à une photo ou une vidéo dans une Story. Ensuite, une nouvelle option GIF s’affiche permettant d’ouvrir une bibliothèque de stickers animés, en partenariat avec Giphy. Dans les semaines à venir, selon Instagram, il sera également possible de télécharger des photos et vidéos de toutes tailles pour les Stories. Il sera donc inutile de recadrer une photo de groupe, elle pourra être partagée dans son format d’origine (carré, portrait ou paysage). Les espaces vides pourront quant à eux être personnalisés en choisissant un fond uni parmi un éventail de couleurs, et il sera toujours possible de zoomer sur la photo pour qu’elle occupe tout l’espace, conclut la plateforme.