Le Mobile World Congress, le grand rassemblement de la téléphonie et de la mobilité, a ouvert ses portes à Barcelona. Pendant quatre jours, les principaux fabricants y présentent leurs dernières innovations en matière de smartphones, tablettes, et autres objets connectés. Le Mobile World Congress (MWC) concentre les annonces relatives à la téléphonie mobile, mais les smartphones ne sont pas les seuls mis à l’honneur. Intelligence artificielle, objets connectés et réalité virtuelle ont également su se faire une place de choix dans les allées du salon.
Fake news et confiance dans les médias sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble, de prime abord. Pourtant, si l’on pouvait penser que l’un affecterait nécessairement l’autre, l’étude « Trust in News » de Kantar (WPP) menée auprès de 8 000 personnes en France, au Brésil, aux Etats-Unis et au Royaume Uni relativise la cause à l’effet. En effet, selon cette étude, 70% des Français jugent la presse magazine d’information crédible, tout comme la presse quotidienne (64%), les programmes d’information TV (65%) et radio (62%) et les chaines d’information continue (60%). Sur les quatre pays étudiés, au global, l’ordre est peu ou prou le même avec la presse magazine d’info (72%), la radio (68%), la presse quotidienne (67%) ou encore les chaines d’info continue (69%) et la TV (67%). En tout cas, en France comme sur les 4 pays scrutés par Kantar, loin devant les réseaux sociaux dont les fils d’actu sont jugés crédibles par, respectivement, 37% et 33% des personnes interrogées.
Mais quel est l’impact des fake news sur la confiance ? En tête, les Français hissent la presse magazine d’information et la presse quotidienne en tête du sentiment de confiance renforcé sur l’information politique et électorale, à 18%, même s’ils affirment que leur confiance est à l’identique, respectivement, à 65% et 64%. Suivent les chaines d’information continue (14%), même si l’on observe une moindre confiance de la part des Français (25%), et la radio (13%). Là aussi, les réseaux sociaux en prennent pour leur grade avec une baisse de confiance (58%) contre seulement 9% des utilisateurs qui considèrent avoir plus confiance. La confiance pour la TV dans l’info politique et électorale est considérée à l’identique pour 71% des Français depuis l’arrivée des fake news.
Par ailleurs, toujours selon Kantar, les médias consultés pour l’info au cours de la semaine écoulée est la TV pour 88% des 55 ans et plus tandis que ce sont les 18-34 ans (84%) et les 35-54 ans (69%) pour toutes les plateformes en ligne. De même, les sites et applis d’infos ont été le plus consultés par les 18-34 ans (69%) et les réseaux sociaux par cette même tranche d’âge, à 51%. La radio, pour sa part, aura été consultée sur la période par 45% des 55 ans et plus et 39% des 35-54 ans.
En outre 74% des Français disent avoir vérifié une information par une source tierce et, à 72%, qu’ils ont renoncé à partager un article, craignant qu’il ne s’agisse d’une fake news. En revanche, presque un sondé sur cinq admet partager une information après en avoir lu seulement le titre. 42% du panel interrogé préconise une solution légale, tandis qu’environ un tiers espère qu’une intervention directe des plateformes, automatisée (bot/Intelligence artificielle) ou manuelle, permettra de résoudre le problème. Plus inquiétant, néanmoins, si les sondés craignent pour la situation financière difficile des médias traditionnels, plus de la moitié des personnes interrogées ne voit pas l’intérêt de payer pour de l’actualité, du fait du volume de contenus disponible gratuitement. Dans ce contexte, 42% des moins de 35 ans ont payé pour de l’information en ligne au cours de la dernière année, contre seulement 18% des 55 ans et plus (paiement unique ou un abonnement en cours). Hors ligne, c’est 48% des 55 ans et + qui ont acheté un journal la semaine précédente, contre 38% des moins de 35 ans. Pour les populations plus jeunes, 17% des moins de 35 ans paieraient pour de l’actualité numérique si elle était moins chère.
Snap, la maison mère de la messagerie instantanée Snapchat, a annoncé un creusement de ses pertes au 4ème trimestre 2017, à 350 millions $ vs 170 millions un an plus tôt. Toutefois, le chiffre d’affaires affiche une progression de +72%, à 286 millions $. Côté nombre d’utilisateurs quotidiens actifs, la messagerie en revendique 187 millions, 8,9 millions de plus gagnés en quelque trois mois (+18%). Selon Evan Spiegel, fondateur du groupe, « nous avons bien réalisé notre plan 2017 destiné à améliorer la qualité, la performance et l’automatisation, ce qui a éliminé des problèmes pour nos recettes publicitaires et amélioré l’application ». Ainsi, le chiffre d’affaires moyen par usager a augmenté de +46%, à 1,53 dollars, a souligné Snap dans un communiqué.
Depuis le 23 janvier 2018, Instagram donne la possibilité à ses utilisateurs d’enrichir leur Stories avec des GIF à partie de leur photo et/ou vidéo. Concrètement, il leur suffira de toucher l’écran pour ajouter un sticker à une photo ou une vidéo dans une Story. Ensuite, une nouvelle option GIF s’affiche permettant d’ouvrir une bibliothèque de stickers animés, en partenariat avec Giphy. Dans les semaines à venir, selon Instagram, il sera également possible de télécharger des photos et vidéos de toutes tailles pour les Stories. Il sera donc inutile de recadrer une photo de groupe, elle pourra être partagée dans son format d’origine (carré, portrait ou paysage). Les espaces vides pourront quant à eux être personnalisés en choisissant un fond uni parmi un éventail de couleurs, et il sera toujours possible de zoomer sur la photo pour qu’elle occupe tout l’espace, conclut la plateforme.
D’ici la fin de l’année, Snapchat va dévoiler une mise à jour très attendue et pleine de nouveautés. La nouvelle version du réseau social proposera une interface profondément remaniée par rapport à la version actuelle. En arrivant sur l’application, l’appareil photo s’ouvrira forcément en priorité, forçant au partage plus qu’à la consultation. Il séparera le social des contenus journalistiques. En effet, les stories, les bitmojis et les messages privés seront mis ensemble et hiérarchisé par ordre d’affinités sur le réseau. Plus on échange avec une personne, plus son actualité sera visible. L’objectif est de trouver plus facilement les contacts avec qui vous discuter, sans avoir à les chercher. En ce qui concerne la partie Discover, elle sera elle aussi hiérarchisée selon nos goûts. On pourra y retrouver des contenues informatifs (L’equipe, Vice…), comme l’actualité des célébrités ayant un compte vérifié ou encore des vidéos qui font l’actualité (concerts, matchs…). Ce fil sera mis au point grâce à un algorithme comme le fil d’actulaité Facebook. La SnapMap se trouvera dans cette partie également et non plus dans l’interface principale, comme actuellement.
Les utilisateurs de Twitter habitués des salves de tweets sur un même sujet auront désormais la possibilité de lier ces séries de tweets pour former un fil visible dans son intégralité. Le réseau social a annoncé le 12 décembre l’ajout à son application d’une fonction «Ajouter un autre tweet», permettant de composer un fil de tweets qui seront affichés en même temps. Une autre fonction «Afficher ce fil» permettra également de voir les fils de tweets laissés par leurs auteurs.
Après Google, Facebook va permettre aux éditeurs de presse de faire plus facilement payer les utilisateurs pour accéder aux articles. Concrètement, un utilisateur de Facebook cliquant sur un article verra apparaître un message signalant que le contenu est payant avant d’être dirigé vers le site de l’organe de presse pour s’abonner. L’accès payant s’appliquera à partir d’un certain nombre d’articles consultés par l’internaute, ou bien au choix de l’éditeur, qui pourra décider de rendre payant l’accès à certains articles en particulier. Parmi les premiers éditeurs partenaires, Le Parisien, mais aussi l’allemand Bild, le britannique The Economist, le groupe américain Hearst (The Houston Chronicle et The San Francisco Chronicle), l’italien La Repubblica ou encore l’américain The Washington Post.
Forcément, avec 700 millions d’utilisateurs chaque mois et 400 millions par jour, Instagram a de quoi séduire et attirer les annonceurs. Selon les derniers chiffres communiqués par la plateforme, ils sont désormais 2 millions d’annonceurs actifs contre 1 million en mars dernier. De même, la moitié des 15 millions d’entreprises présentes sur Instagram ont créé une Story sur le dernier mois alors qu’un tiers des stories les plus vues sont des stories de marque, a assuré pour sa part Julie Pellet, responsable du développement de la marque Instagram en Europe du Sud, lors d’un point presse. Et cela tombe plutôt bien puisque 80% des Instagrammeurs suivent une entreprise. Dans ce contexte, 180 millions d’individus ont visité un site ou contacté une entreprise via Instagram le mois dernier alors que les entreprises de l’e-commerce, des biens de consommation, du retail, du divertissement et des médias ainsi que du gaming sont les plus suivies par les utilisateurs de la plateforme qui ne donne aucun chiffres pour la France. Sur le dernier mois, aussi, les entreprises qui ont publié des vidéos en direct ont obtenu en moyenne 1,5 fois plus de likes que celles qui ne l’utilisent pas. 60% des vidéos sont en outre jouées avec le son. Au final, plus de 250 millions de personnes utilisent les Stories Instagram chaque jour tandis que plus de 80% des utilisateurs sont en dehors des Etats-Unis. Côté durée d’utilisation, les moins de 25 ans restent en moyenne 32 mn/jour sur Instagram et les plus de 25 ans 24 mn/jour, en moyenne.
On peut désormais publier sur Twitter des messages deux fois plus longs, jusqu’à 280 caractères : une mini-révolution pour le réseau social. «Nous allongeons la limite du nombre de caractères! Nous voulons que ce soit plus facile et plus rapide pour tout le monde de s’exprimer», a tweeté le groupe sur son compte mardi. De son côté, le patron-fondateur Jack Dorsey a tweeté plus sobrement «140+140!». «Notre but était de rendre (l’allongement) possible tout en s’assurant que l’on conservait la vitesse et la brièveté qui font de Twitter, Twitter», a expliqué le réseau social, qui avait lancé récemment un test auprès de certains utilisateurs. Jugeant les essais concluants, «nous lançons le changement dans toutes les langues» en caractères latins, pour lesquelles la limite de 140 caractères posait problème aux utilisateurs, contrairement au japonais, coréen ou chinois, langues plus compactes, a poursuivi Twitter.