Facebook a annoncé qu’il se lançait dans l’affichage des logos des éditeurs à côté des articles fournis, dans un premier temps, dans les volets des recherches et des sujets populaires sur le réseau social. Prenant ainsi notamment acte d’une étude du Pew Research Center en février dernier qui concluait que seuls 56% des personnes interrogées se rappelaient de la source d’un lien disponible sur les sites sociaux, Facebook donnera la possibilité aux éditeurs de charger plusieurs versions de leurs logos « à travers une nouvelle bibliothèque de composants de marque, de manière à ce qu’ils puissent apparaître à côté du contenu qu’ils publient sur Facebook », explique ainsi Andrew Anker, chef de produit chez Facebook. L’objectif affiché étant, à terme, « d’étendre la fonction à toutes les sections de notre plate-forme où les utilisateurs consultent des actualités », précise-t-il encore. En ligne de mire pour Facebook, le souhait de permettre aux éditeurs « de diffuser plus facilement leur image de marque » sur le réseau social, afin « d’améliorer la sélection d’utilisateurs des sources de contenu qu’ils consultent sur Facebook, et de leur permettre de mieux décider ce qu’il convient de lire et de partager ».

Syntec Conseil en Relations Publics et l’UDA ont dévoilé les résultats d’une enquête sur l’impact du digital sur la communication de crise réalisée auprès des responsables de la communication par le cabinet d’Etudes YouGov. L’occasion de faire le point sur le rôle du digital dans les crises auxquelles sont de plus en plus confrontées les entreprises. Les responsables de la communication interrogés constatent une augmentation du nombre de crises depuis 5 ans (environ 4 par an en moyenne) et de leur vitesse de propagation. Pour 80% d’entre eux, le digital en est la cause et tout particulièrement les réseaux sociaux, facteurs amplificateurs des crises. La « crise digitale » n’est pas pour autant virtuelle : après avoir eu le sentiment d’être submergés par la crise digitale, les entreprises et leurs dirigeants passent à une gestion des risques plus active et à une plus grande conscience du besoin de procédures (52%). Avec sa nouvelle vitesse de propagation la crise doit plus que jamais remonter à un niveau stratégique. Ce qui implique de mettre en place des scénarios en amont. Or, aujourd’hui, seulement 1/3 des entreprises interrogées élabore un scenario planning. Et si 80% des entreprises ont mis en place un système de veille digitale, ce dernier ne détecte qu’une crise sur trois. Le digital peut, aussi, être une opportunité en situation de crise. En effet, les blogs de dirigeants, par exemple, – pour autant qu’ils aient été alimentés en contenus réguliers en amont– sont des outils puissants de communication permettant de nouer un fil conversationnel avec l’ensemble de ses parties prenantes. Au moment du surgissement d’une crise, la conversation devient, alors, un facteur d’équilibre dans le rapport de force. Si le digital change le visage de la crise pour l’entreprise, il ne remet pas, pour autant, en cause les grands principes de ce qui fait une bonne gestion de crise. Aujourd’hui, seule une entreprise sur deux déclare par exemple avoir recours à des experts spécialisés en communication de crise. Qu’elle soit classique… ou digitale.

Le réseau social américain Facebook va permettre l’insertion de messages émanant d’annonceurs sur la page d’accueil de son service de messagerie instantanée Messenger, nouveau moyen pour le géant du net d’accroître encore ses recettes publicitaires. Après des tests «prometteurs» en Australie et en Thaïlande, «les pubs dans Messenger sont généralisées», écrit le groupe dans un communiqué de presse, soulignant que 1,2 milliard de personnes utilisent Messenger régulièrement. «Les publicités Messenger ont constitué un ajout puissant à nos campagnes publicitaires numériques, en nous aidant à toucher nos clients là où ils sont déjà actifs et impliqués. Grâce à l’optimisation des placements sur Facebook, Instagram, l’Audience Network et désormais Messenger, nous avons pu poursuivre l’optimisation de nos dépenses publicitaires et continuer à générer des résultats commerciaux», se targue Michiel Tops, directeur général du marketing et des communications australien David Jones.

Clémentine assurera le pilotage stratégique et opérationnel des budgets Social Media des clients de l’agence. Elle prendra également en charge la définition et le déploiement d’une offre de communication politique et publique. Diplômée d’un double Master 2 en droit des médias et en communication politique et publique en France et en Europe, Clémentine Cabrol a d’abord été Attachée parlementaire. Elle a ensuite fait ses armes au Ministère de l’Intérieur où, pendant plus de 5 ans, elle a développé l’usage des réseaux sociaux dans les institutions gouvernementales françaises.

Sur 367 médias publiant en langue française sur Facebook (tv, radio, pureplayer, presse et entertainment), selon une étude réalisée du 1er au 30 Juin par Nuke Suite (Webedia), Chef Club, France 24 et Eurosport se détachent ce mois-ci. Le site de recettes vidéos aux 8,5 millions de fans – numéro deux sur ce critère derrière le site sportif – arrive en tête en activité, en gain de fans et en nombre moyen d’interactions. France 24 est troisième en fans et en gain de fans. Sur 500 publications ayant dégagé le plus d’interactions au mois de juin, 59% sont des vidéos, tandis que 37% sont des photos et que les liens ne représentent plus que 4%. A noter que certaines données ont pu être dopées par de la sponsorisation de publication.

L’audience moyenne des marques de presse (print + digital) est en progression (à univers de marques constant) de +7,8% sur la 2ème vague 2017 vs la même période 2016, selon l’étude One Global.  96,9% de la population française déclare lire la presse chaque mois quels que soient les supports de lecture, soit 50,9 millions de lecteurs. Dans ce contexte, 44% des lecteurs d’une marque de presse sont des « print exclusifs » (44%) devant les exclusifs mobile (16%), des exclusifs ordinateur (13%) ou encore les exclusifs tablette (5%). Les dupliquants, c’est-à-dire ceux qui utilisent au moins deux supports, sont 22%.

L’audience numérique poursuit encore sa marche en avant. Ainsi, chaque mois, 76% des Français lisent au moins une marque de presse en version numérique, soit 39,8 millions d’individus, en hausse de +5 points vs la One Global V2 2016. Dans le détail, 57% sont lecteurs sur mobile ou tablette (+ 2 points en un an), 50% sur mobile (+4 points) et 25% sur tablette (+2 points). Clairement, les lectures de la presse en numérique représentent aujourd’hui plus de la moitié des lectures des marques de Presse (55%) (tableau 1). Toutefois, après la version papier (45%), le mobile est le device le plus utilisé (24%) devant l’ordinateur (21%) et la tablette (10%).

En tête des marques de presse, l’agrégat PQR 66 avec près de 41 millions de lecteurs selon l’indicateur Brand 30 jours. Il devance Le Figaro (23,8 M), Le Monde (23,02 M), 20 Minutes (22,3 M), Le Parisien-Aujourd’hui en France (20,01 M) et Télé-Loisirs (19,1 M). Par device numérique, les 10 premières marques de presse sont toutes au-dessus des 4,5 millions de lecteurs sur ordinateur, 6 millions sur mobile. Quant à la tablette, les 10 premières marques de presse sont consultées par au moins 2,2 millions de lecteurs. Sur ordinateur (tableau 3), les quatre premières places sont occupées par PQR 66 (13,8 M) devançant ainsi Le Figaro (10,1 M), Le Monde (9,2 M) et Le Parisien-Aujourd’hui en France (6,8 M).  Sur mobile, là aussi PQR 66 est en tête avec 14,8 millions de lecteurs devant cette fois Le Monde (10,8 M), Le Figaro (10,6 M) et 20 Minutes (10,07 M). Côté tablette avec toujours PQR 66 à la première place (6,5 M). Suivent Le Monde (3,87 M), 20 Minutes (3,84 M) et Le Figaro (3,6 M).

Facebook a commencé à produire plusieurs émissions, séries et jeux télévisés, pour diffusion sur le réseau social. La plateforme auprès de deux milliards d’utilisateurs mensuels travaille à ce projet avec « un petit groupe de partenaires et créateurs », a indiqué Nick Grudin, vice-président des partenariats médias de Facebook, dans une déclaration transmise à l’AFP. Ces partenaires « expérimentent des programmes sur lesquels vous pouvez bâtir une communauté, du sport à la comédie en passant par la télé-réalité et le jeu télévisé », selon Facebook. En l’état, la conception de ces programmes est financée directement par Facebook, « mais au fil du temps, nous voulons aider beaucoup de créateurs à faire des vidéos financées par un système de partage des revenus comme Ad Break », logiciel qui permet d’insérer de la publicité dans des contenus diffusés en direct sur le réseau social. Interrogé sur l’identité de ces partenaires, Facebook n’a pas donné suite. Selon le Wall Street Journal, des émissaires du réseau social rencontreraient actuellement des dirigeants de studios d’Hollywood et d’agences de représentations d’acteurs et de créatifs de la télévision et du cinéma. Toujours selon le quotidien économique, Facebook serait prêt à mettre sur la table jusqu’à trois millions de dollars par épisode produit, soit le budget d’un programme haut de gamme pour la télévision câblée aux Etats-Unis. Le groupe prévoit ainsi de mettre en ligne les premiers programmes à la fin de l’été.  Netflix, Amazon, ainsi que la plateforme de télévision en ligne Hulu (société commune de Disney, Comcast, 21st Century Fox et Time Warner), se sont résolument engagés dans cette voie, suivis, plus récemment, par YouTube et Apple, à une échelle plus modeste.

Quantcast, société spécialisée dans la publicité programmatique et la mesure d’audience sur internet, vient de réaliser avec Iligo une étude auprès des annonceurs et agences médias français afin de connaitre le type de data qu’ils plébiscitent et son utilisation. Sans réelle surprise, 65% des personnes interrogées plébiscitent la « first party data », c’est-à-dire celle qui appartient à l’annonceur pour son exploitation dans le cadre de campagnes de publicité digitale, la « third party data » (achetée à un fournisseur de données) figurant tout de même à la seconde place à hauteur de 45%, devançant la DMP (22%). Dans ce cadre, l’étude pointe que 56% des sondés estiment que les « first party » sont de bonne qualité, voire de très bonne qualité, quand 39% des données des DMP utilisées sont également de qualité, devançant cette fois les « third party » (34%). De même, la data « contextuelle » telle que la géocalisation (84%) révèle toute son importance pour les personnes interrogées devant les données comportementales (71%) ou encore les données psychographiques-centres d’intérêt (67%), les données socio-démographiques (63) et les données économiques (57%). Mais pourquoi ces données data sont-elles aussi largement utilisées ? Selon Quantcast et iligo, c’est pour une meilleur connaissance des clients qui arrive en tête, à 61%, devant celle des prospects (49%) la vision du ROI et des insights comportementaux pour affiner la stratégie marketing, ex-aequo à 39%. Toutefois, les personnes sondées affirment à 49% que les données ne sont pas assez exploitées alors que plus d’un tiers (35%) pense le contraire. A 3 ans, tout de même, l’échantillon table à 84% sur une amélioration de la qualité de la data, en se disant néanmoins seulement 45% à être prêts à payer plus cher pour une data plus précise.