Un an après avoir doublé la longueur des tweets, Twitter a observé que les messages sont paradoxalement devenus en moyenne légèrement plus courts et les twittos plus polis. En anglais, ils font en moyenne 33 caractères, soit un de moins qu’avant le doublement de la longueur maximale. Seulement environ 1% des tweets atteignent les 280 caractères tandis que 12% dépassent les 140 caractères, le format d’origine.
Twitter a aussi observé qu’ « avec 280 caractères, les gens disent davantage +please+ (« s’il vous plaît ») (+54%) et +thank you+ (« merci ») (+22%) » et utilisent beaucoup moins d’abréviations. Ces tendances se retrouvent dans toutes les langues qui avaient connu le doublement de la longueur des tweets l’an dernier, a précisé le réseau social.
En novembre 2017, Twitter avait opéré une mini-révolution en abandonnant la limite de 140 caractères dans les langues en caractères latins, un seuil qui posait problème aux utilisateurs dans ces langues, contrairement au japonais, coréen ou chinois, langues plus compactes.

 

Snapchat déploie un nouveau pixel de ciblage, similaire à celui proposé par Facebook aux annonceurs désireux de tracker l’activité des utilisateurs du réseau social sur leur site. De nouveaux formats publicitaires axés sur le social commerce sont aussi officialisés. Annoncé l’an dernier, Advanced Pixel Targeting, permet aux annonceurs de créer des segments d’audience en analysant le comportement des utilisateurs de Snapchat sur leur site, comme par exemple les catégories consultées sur un site marchand. Ils pourront ensuite cibler ces utilisateurs sur Snapchat, via des campagnes personnalisées en fonction de leurs préférences d’achat.

Les Stories sur Facebook et Messenger, ce sont 300 millions de personnes qui les utilisent quotidiennement. De quoi permettre au réseau social d’annoncer officiellement mercredi l’introduction partout dans le monde de la publicité dans ce format, un an après sa mise à disposition dans les Stories Instagram. « Nous commencerons également à diffuser progressivement des publicités dans Messenger Stories au cours des prochaines semaines », indique Laurent Solly vice-président Europe du Sud de Facebook. La plateforme entend ainsi « donner plus d’options aux annonceurs pour leur permettre de toucher plus efficacement les consommateurs, tout en proposant une expérience fondamentalement mobile, personnalisée et non-interruptive », explique un communiqué. Une option de placement qui n’est pour le moment disponible que dans le cadre d’une campagne dans les Stories ou dans le Fil d’actualité existante. Les Stories Facebook seront quant à elle disponibles comme emplacement à part entière « dans les mois à venir ». Quelques annonceurs français ont pu tester en avance la nouvelle fonctionnalité (Mini pour le lancement de son « Countryman », Dior pour présenter son défilé Automne-Hiver 2018-19 et faire la promotion de son nouveau sac Saddle, et Monoprix pour la promotion de sa dernière collection de vêtement.

Le baromètre Hootsuite des médias sociaux a évalué l’incontournable réalité du social media pour les entreprises. Et 73% d’entre elles estiment que leur utilisation va continuer d’augmenter. Développer la notoriété de l’entreprise (91%), gérer la réputation de la marque (74%) et bâtir et gérer une communauté engagée (70%), sont les principaux objectifs poursuivis par les entreprises françaises interrogées.
Seul bémol, 58% ont du mal à évaluer si leurs campagnes sur les réseaux sociaux fonctionnent et la moitié peinent à interpréter les données qui en découlent.

Le guide est à télécharger à l’adresse suivante : https://hootsuite.com/fr/resources/guide/barometre-2018-fr#

Twitter a lancé une obligation d’authentification pour les annonceurs qui se servent du réseau pour des publicités sensibles et ainsi tenter de tuer dans l’œuf les innombrables campagnes de désinformation et de manipulation ayant défrayé la chronique ces derniers mois. Ce nouveau règlement fait notamment obligation aux annonceurs de produire une photo d’identité et des moyens fiables pour les contacter. Il interdit aussi à des médias d’État ou à des entités gouvernementales de diffuser des publicités politiques sur le réseau, en dehors de leur pays. Twitter veut désormais « certifier » les annonceurs, qui devront remplir un certain nombre de critères, et les publicités elles-mêmes seront identifiées comme des messages à caractère politique. « Il s’agit par ce nouveau règlement d’être plus transparent envers le grand public sur ces publicités dont le but est d’influencer l’opinion des gens sur des sujets qui peuvent changer le résultat d’une élection », ont expliqué Del Harvey et Bruce Falck, deux responsables de Twitter, sur internet. Ces nouvelles règles s’appliquent aux messages payants consacrés à des hommes politiques ou qui abordent des législations sur des sujets d’intérêt national. Parmi les exemples donnés par Twitter : l’avortement, l’immigration, les droits civiques, les armes à feu, le changement climatique, la sécurité nationale, les retraites ou encore les impôts et le commerce.

Le CEO de l’agence, Laurent Borrell, était invité hier soir au Palais Brongniart pour le lancement de la crypto-monnaie Myrillion. Le projet Myrillion consiste à créer une communauté d’utilisateurs appartenant au monde du divertissement, regroupés autour d’un moyen d’échange dédié à cette communauté et reposant sur un réseau sécurisé et décentralisé accessible à tous les utilisateurs, la blockchain. MYL est la monnaie cryptée des acteurs et des consommateurs de l’industrie du divertissement et constitue l’unité de compte pour toutes les transactions économiques au sein de l’écosystème Myrillion. Vous pouvez découvrir les photos de la soirée à l’adresse https://www.pinterest.fr/nabisconseil/

Facebook a annoncé qu’il allait désormais proposer dans le monde entier son service de contenus de vidéo Watch, déjà déployé aux Etats-Unis depuis un peu plus d’un an. « Nous avons créé ce produit de manière à ce que les utilisateurs ne soient pas dans une logique de consommation passive des vidéos mais qu’ils puissent y participer. Nous espérons qu’ils auront le sentiment d’avoir passé un moment enrichissant », a expliqué la vice-présidente produits en charge de la vidéo et de la publicité, Fidji Simo. Le service doit permettre aux utilisateurs de proposer bien entendu de nouvelles vidéos mais également trouver les dernières vidéos classées par thème, de sauvegarder certaines vidéos, d’échanger avec les créateurs voire d’y interagir. Le groupe a par ailleurs « passé énormément de temps avec les éditeurs » de contenus afin de « laisser à chacun la possibilité de monétiser ses créations » via une série d’outils permettant d’intégrer de la publicité aux contenus, a ajouté Fidji Simo. Cette annonce du réseau social intervient deux semaines après celles concernant la diffusion gratuite et en direct des coupes d’Europe de football, Ligue des Champions et Ligue Europe en Amérique du Sud, et de la première division espagnole La Liga en Asie du Sud. « Les contenus que nous achetons ne sont qu’une part très faible des contenus qui seront disponibles sur Watch. Et nous sommes confiants dans le fait que la monétisation permettra de voir beaucoup de créations », a insisté Mme Simo. Le groupe californien vient également concurrencer un peu plus les autres géants américains du secteur, en particulier Google avec sa propre plateforme vidéo, YouTube, mais également Amazon, qui propose désormais de la vidéo à la demande avec son offre Prime.

Instagram lance une série de nouvelles fonctionnalités. Il sera donc désormais possible de procéder à des discussions vidéo en temps réel et pour une durée illimitée via la messagerie Direct, dans un espace privé et sans numéro de téléphone. L’appli propose également des chaînes à thème dans Explore qui peuvent ainsi correspondre aux centres d’intérêts de l’utilisateur. D’autres chaînes classées par thématiques seront disponibles comme l’art, le sport, la beauté ou la mode. De nouveaux effets visuels dans l’appareil photo sont également mis à disposition. Enfin, Instagram rend possible la présence de la musique dans ses Stories. Les utilisateurs pourront donc insérer une bande-son à leur photo ou vidéo. Cette dernière fonctionnalité est disponible en France sur les appareils utilisant le système iOS et sera prochainement lancée sur Android.

Le classement BrandZ, réalisé par WPP et Kantar Millward Brown, n’a jamais connu une telle croissance toutes catégories confondues. C’est une progression en valeur de + 21% portant la valeur totale du Top 100 à 4.5 trillions de $ (un trillion = un milliard de milliards). Dans le Top 10, on retrouve huit marques de technologie. C’est 56% de la valeur totale du classement. Google et Apple se placent première et deuxième position, augmentant leur valeur de marque respectivement de +23% et +28%. Amazon prend à Microsoft (4e), la troisième place du classement avec une croissance de 49% tandis que Tencent avec un bond de +65% gagne trois places rangs pour se classer à la cinquième place devant Facebook.

À l’international

L’étude révèle aussi que c’est la première année où toutes les catégories du classement sont en croissance. Les meilleures progressions s’opérant dans les secteurs de la distribution (+35%), de l’assurance (+ 24%), du luxe et des technologies (+ 28%). C’est aussi la première année où les marques américaines (même si elles dominent toujours en nombre et en valeur) présentent une croissance moins importante que d’autres pays. Avec 14 nouvelles marques au classement 2018, la Chine affiche la plus forte croissance. La valeur totale du Top 10 de ses marques progresse de + 47%, soit le double de celle des marques américaines (+23%).  Sur le podium des marques chinoises en forte croissance, figurent trois pionnières : en distribution, JD.com (59e +94%) et Alibaba qui entre pour la première fois au Top 10 général (9e +92%). C’est la deuxième plus forte croissance du Top 100. Alibaba a renforcé son écosystème media et divertissement grâce à son partenariat avec Disney, sécurisant ainsi sa position de plus gros distributeur d’animations Disney en Chine. Moutai (34e), marque d’alcool premium enregistre + 89%.

En France

Les marques françaises affichent la troisième plus forte croissance des classements par pays (+18%), après les États Unis (+23%) et la Chine (+47%). Quatre marques sont toujours classées dans le Top 100. Louis Vuitton, au 26e rang, réalise la plus forte croissance +41% puis Hermès, 39e (+18%) passe devant L’Oréal (+9%, 44e). Orange (65e au Top 100) augmente sa valeur de marque de 14% et affiche la meilleure progression toutes marques Telecom confondues. D’autres marques, non classées au Top 100, mais évaluées, incarnent aussi le dynamisme français, particulièrement dans le luxe et l’hygiène-beauté. Cartier et Lancôme progressent de 20%, tandis que Dior s’octroie la plus belle croissance en valeur des marques françaises avec + 54% et se trouve propulsée parmi les 20 marques mondiales qui enregistrent la plus grande croissance (9/20). A noter également la belle progression de l’assureur Axa dont la croissance de valeur de marque atteint 19%.

« La valeur de l’immatériel connaît une croissance constante depuis de nombreuses années. C’est un message que nous délivrons régulièrement à nos clients, précise Laurent Borrell, CEO de Nabis Conseil. À l’avenir, les marques qui combineront les nouveaux usages de la data, les technologies innovantes à des approches marketing créatives au service d’une expérience client unique seront celles qui gagneront ».

Orange, client de l’agence, conserve sa première place dans le classement Brand Finance avec une valeur de 18,9 milliards d’euros. « Orange a construit une marque très valorisée dans le secteur des télécommunications en France et à l’étranger. La valeur de la marque Orange n’est pas seulement un résultat de son marketing, mais aussi de la valeur fournie aux clients. La future croissance de la valeur de la marque est à présent dépendante de son exploitation dans de nouveaux secteurs » décrypte David Haigh, PDG de Brand Finance. Total (en croissance de 8% passant à17,8 milliards €), réduit l’écart avec Orange, mais reste toujours en deuxième place. Pour la première fois, le périmètre de l’étude a évalué 100 marques françaises. De ce fait, les résultats de plusieurs marques sont décryptés, comme Canal+ (hausse de 35%), Air France (1,5 milliards) et Moët et Chandon (900 millions). Les marques cosmétiques de luxe sont les plus fortes du classement France, obtenant la note « AAA ». Les marques d’habillement de luxe sont en croissance et Hermès dépasse Louis Vuitton. Renault, Peugeot, Renault Trucks et Michelin prospèrent dans le secteur automobile.