LinkedIn, le réseau professionnel par excellence, célèbre fièrement l’atteinte du cap d’un milliard de membres. Pour marquer cette réalisation majeure, la plateforme lance avec enthousiasme deux nouvelles fonctionnalités alimentées par l’intelligence artificielle (IA).

Tomer Cohen, Chief Product Officer chez LinkedIn, partage la nouvelle dans son dernier blogpost en annonçant une expérience LinkedIn Premium repensée et propulsée par l’IA pour dynamiser votre parcours professionnel. Cette mise à jour promet une célébration du milliard de membres en offrant des outils innovants.

La première fonctionnalité met en avant un assistant capable d’analyser vos centres d’intérêt et de vous suggérer des idées sur la manière dont ces informations pourraient vous être utiles. Elle vise à rendre votre expérience sur LinkedIn plus personnalisée et pertinente.

La seconde fonctionnalité, tout aussi prometteuse, se présente comme un guide vers votre « dream job ». LinkedIn propose un assistant dédié à la recherche d’emploi, conçu pour simplifier et améliorer ce processus parfois complexe. Tomer Cohen assure que cette nouvelle expérience de recherche d’emploi réinvente les possibilités, facilitant l’évaluation des opportunités professionnelles et renforçant la confiance des utilisateurs dans la poursuite de leurs aspirations.

Dans un contexte plus large, Tomer Cohen souligne que d’ici 2030, plus de 65% des compétences nécessaires pour occuper divers postes auront changé de manière significative. Pour accompagner les utilisateurs dans ce changement rapide, LinkedIn mise sur l’IA pour les guider vers des choix judicieux.

Les fonctionnalités alimentées par l’IA, réservées aux membres Premium, incluent un assistant capable d’analyser l’intégralité de votre fil d’actualité, des commentaires aux articles, pour vous présenter rapidement les principales opportunités. En quelques clics, l’IA prend en charge la recherche et la lecture d’articles, vous offrant des analyses et des conseils pour approfondir vos compétences. Ainsi, vous pouvez consacrer votre temps à des actions plus stratégiques.

En résumé, LinkedIn propose une expérience fluide et agréable où l’IA se charge de la recherche, de l’analyse et de la suggestion, laissant aux utilisateurs le loisir de se concentrer sur leurs objectifs professionnels. Avec ces nouveautés, la plateforme affirme son engagement à rester en tête de l’évolution constante du monde professionnel.

Après les États-Unis, le Canada et le Mexique, LinkedIn élargit son offre de certification gratuite des comptes avec de nouveaux outils. En avril dernier, la certification des profils sans frais ni abonnement a été introduite sur LinkedIn, initialement réservée aux utilisateurs américains. Utilisant la technologie de la plateforme CLEAR, cette certification permet d’obtenir un badge certifié à mettre en évidence sur le profil.

Depuis lors, la fonctionnalité s’est étendue au Canada et au Mexique, avec des plans pour inclure l’Asie et l’Europe d’ici la fin de l’année. Des partenaires tels que Microsoft Entra (maison mère de LinkedIn) et Digilocker sont impliqués dans ce processus.

Cette décision vise à renforcer la crédibilité de l’application, car selon LinkedIn, les profils certifiés bénéficient de 60% de vues supplémentaires, 50% de commentaires et 30% de messages en plus. LinkedIn a fixé l’objectif ambitieux d’atteindre 100 millions de comptes certifiés d’ici 2025, malgré le travail important que cela représente. Parallèlement, la plateforme annonce un record d’engagement avec plus de 985 millions de membres.

Meta va lancer des abonnements payants pour les utilisateurs européens d’Instagram et de Facebook à partir de novembre afin de se conformer à la législation européenne sur la protection des données personnelles et la publicité ciblée.

Les utilisateurs de l’Union européenne, de la Suisse et de l’Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechtenstein) auront le choix entre continuer à utiliser gratuitement ces deux réseaux sociaux avec des publicités personnalisées ou souscrire à un abonnement pour ne plus voir de publicités, comme l’a précisé l’entreprise dans un communiqué. Ces abonnements ne seront disponibles que pour les utilisateurs âgés de plus de 18 ans. Meta indique qu’elle cherche toujours des moyens d’offrir une expérience publicitaire utile et responsable aux adolescents en-dessous de cet âge, compte tenu de l’évolution de la réglementation.

Pour les abonnements, Meta facturera 9,99 euros par mois si le paiement est effectué via un ordinateur, ou 12,99 euros par mois si le paiement est effectué via les applications mobiles sur smartphones. À partir du 1er mars, chaque compte supplémentaire ajouté à l’abonnement augmentera le coût mensuel de 6 à 8 euros.

Les utilisateurs qui ne souhaitent pas que Meta collecte leurs données personnelles à des fins de ciblage publicitaire pourront toujours accéder aux plateformes moyennant finances. Les abonnés auront la garantie que leurs données ne seront pas utilisées à des fins publicitaires, selon Meta.

Meta croit en un modèle d’Internet financé par la publicité, tout en respectant les réglementations européennes en constante évolution. La possibilité d’acheter un abonnement sans publicité permet de concilier les exigences des régulateurs européens tout en offrant le choix aux utilisateurs.

Il est à noter que les géants de l’Internet, tels que Meta et Google, ont construit leur empire sur les revenus générés par des publicités ciblées grâce aux données personnelles collectées sur leurs milliards d’utilisateurs. Cependant, l’Union européenne lutte depuis un certain temps contre le suivi des internautes sans leur consentement, en commençant par le règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2016, suivi du règlement sur les marchés numériques (DMA), qui est entré en vigueur cet été. Les plateformes numériques concernées ont jusqu’au 6 mars 2024 pour se conformer à ces réglementations.

Le réseau Twitch (Amazon) intègre les Stories dans son application mobile à partir du 16 octobre. Cette fonctionnalité a été annoncée lors de la TwitchCon Paris. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de prendre des photos ou de télécharger des images déjà présentes sur leur téléphone, d’ajouter des dégradés de couleurs ou des arrière-plans conçus par Twitch, et même d’ajouter des extraits de leurs propres chaînes ou des extraits en vedette d’autres chaînes. Les Stories auront une durée de vie de 48 heures.

Tous les utilisateurs de Twitch qui ont installé la dernière version de l’application pourront trouver les Stories en haut de leur page « Following ». Pour l’instant, cette fonctionnalité est réservée aux partenaires et aux affiliés qui ont diffusé au moins un stream au cours des 30 derniers jours. L’accès aux streamers éligibles sera progressivement déployé d’ici la fin de la semaine et continuera à se développer au fur et à mesure que les streamers rempliront les conditions requises.

De plus, les streamers comptant au moins 30 abonnés auront la possibilité de créer des Stories exclusives pour leurs abonnés. Cela leur permettra de proposer des offres spéciales, des cadeaux ou de souhaiter la bienvenue aux nouveaux abonnés avec un message personnel, comme le précise le communiqué.

LinkedIn travaille sur un assistant dopé à l’intelligence artificielle générative ! Son objectif est de vous assister dans la réalisation de vos objectifs en fournissant des conseils pour construire un profil adapté sur la plateforme. Après avoir intégré l’IA générative dans Campaign Manager et créé un assistant pour vous aider à rédiger vos publications, LinkedIn continue d’intégrer cette technologie dans son application. C’est Nima Owji, un blogueur et explorateur d’applications, qui a divulgué cette information sur son compte X. Il a déclaré : « LinkedIn travaille actuellement sur LinkedIn Coach. Il s’agit d’un assistant IA qui vous aide à postuler à des offres d’emploi, à acquérir de nouvelles compétences et à découvrir davantage d’options pour élargir votre réseau ! »

En substance, il s’agit d’un ChatGPT spécialement conçu pour résoudre les problèmes liés à LinkedIn en vous proposant les outils appropriés au moment opportun. Il pourrait être comparé à un coach en bien-être pour vous aider à rester serein sur la plateforme. Cependant, certaines voix, telles que le site Social Media Today, émettent des réserves, craignant que cela ne conduise à une automatisation excessive des interactions, ce qui ne serait peut-être pas la meilleure approche pour une plateforme qui cherche à connecter de vraies personnes à de réelles opportunités.

Avec un flux de contenu généré par l’IA, la confiance des utilisateurs pourrait s’éroder progressivement, menaçant ainsi l’authenticité qui est à la base du concept de LinkedIn. Cela pourrait expliquer pourquoi LinkedIn n’a pas encore annoncé la disponibilité potentielle de son coach.

L’intelligence artificielle va t’elle remplacer les salariés ? En ce qui concerne les professionnels de la communication, en particulier les communicants internes, je suis convaincu qu’ils ont un avenir prometteur devant eux. Cela s’explique simplement par le fait que depuis plusieurs années déjà, leur rôle ne se limite plus à celui de simple relais d’information. Leur mission s’est déplacée vers ce que l’on appelle communément « l’engagement des collaborateurs », un élément précieux dans la compétition acharnée à laquelle les entreprises se livrent pour attirer et retenir les talents.

Un collaborateur engagé est un salarié qui est satisfait de ses conditions de travail et qui trouve un sens à ses missions. Il est donc plus productif, plus loyal et plus susceptible de recommander l’entreprise. Or la mise en récit de cet engagement, c’est l’une des expertises de la communication interne. Quelle IA sera demain capable de proposer une expérience de marque sincère et authentique aux collaborateurs d’une entreprise ?

Vous vous posez beaucoup de questions sur l’implication de l’IA dans votre dispositif de communication ? Doit-on l’utiliser ? Quel impact pour le plan de communication ? Comment rédiger un prompt ? Etc. N’hésitez-pas à nous en parler !

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L’IA générative présente un potentiel considérable pour les communicants internes, en permettant de créer des contenus plus personnalisés et engageants. Cependant, l’IA révèle également des risques. Découvrez la tribune de Laurent Borrell, CEO de Nabis Conseil, publiée sur le JDN 👉 https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1524895-communication-interne-comprendre-les-implications-de-l-ia/

Google a annoncé le déploiement de « Bard Extensions », une nouvelle fonctionnalité pour son chatbot d’intelligence artificielle, Bard. Cette extension permet à Bard de se connecter à divers services de Google, notamment la messagerie électronique, YouTube et Maps.

Selon un communiqué de la société américaine, cette mise à jour permettra aux utilisateurs de réaliser une multitude de tâches au sein d’une seule conversation avec Bard. Par exemple, si vous préparez un voyage à Barcelone, vous pouvez demander à Bard de rechercher des dates disponibles dans Gmail, de trouver des vols et des hôtels, de planifier l’itinéraire jusqu’à l’aéroport via Google Maps, et même de visionner des vidéos de YouTube sur les activités à faire sur place, le tout sans quitter la conversation.

« Bard Extensions » ne se limite pas à ces fonctionnalités. Il peut également extraire des données à partir de Google Docs et de Google Drive, y compris des documents au format PDF, ce qui offre aux utilisateurs un accès plus large à leurs informations.

Un aspect intéressant de cette mise à jour est la gestion des « hallucinations » de Bard, lorsque le chatbot ne peut pas répondre correctement à une question et invente une réponse. Avec la nouvelle fonction « Google it » (« Googlez-le »), les utilisateurs peuvent comparer les résultats de Bard avec ceux d’une recherche Google sur le même sujet, ce qui permet de signaler les éventuelles divergences.

En ce qui concerne la protection de la vie privée, Google a pris des mesures pour rassurer les utilisateurs. Une fenêtre sur la page web de Bard indique que les nouvelles « extensions » n’accéderont aux données personnelles qu’avec l’autorisation de l’utilisateur. De plus, toute extraction de contenu personnel à partir de Docs, Drive ou Gmail ne sera pas utilisée à des fins publicitaires, pour former Bard, ni consultée par les employés de l’entreprise. Ces mesures visent à répondre aux préoccupations des régulateurs, en particulier en Europe, concernant la confidentialité des données, les risques potentiels d’utilisation abusive (fraude, désinformation) et les impacts sur l’emploi liés à la dernière génération d’intelligence artificielle.

Google continue ainsi d’étendre les capacités de Bard pour offrir aux utilisateurs une expérience plus complète et sécurisée tout en maintenant un contrôle accru sur leurs données personnelles.

Mark Zuckerberg a récemment annoncé le déploiement des Chaînes WhatsApp, un nouvel outil confidentiel permettant aux utilisateurs de rester informés sur les sujets qui les passionnent. Selon un communiqué de Meta, cette fonctionnalité est en cours de déploiement à l’échelle mondiale et sera entièrement opérationnelle au cours des prochaines semaines. Les Chaînes WhatsApp sont distinctes des discussions habituelles et sont totalement privées : les autres abonnés à une Chaîne ne sont pas visibles pour les autres utilisateurs. De plus, il est désormais possible de réagir et de partager des actualités sans que cela soit visible par les autres.

Instagram a annoncé étendre à tous les comptes la possibilité d’ajouter des liens dans les Stories, ce qui était jusqu’à présent limité aux comptes certifiés ou à ceux ayant atteint un certain nombre d’abonnés. « Au fil des ans, et au cours de l’année écoulée en particulier, les entreprises et les créateurs de contenus ont montré comment le partage de diverses ressources et informations peut inspirer leur communauté. Qu’il s’agisse d’organiser et d’éduquer autour de sujets qui leur tiennent à cœur ou de présenter de nouveaux produits, le partage de liens est utile à bien des égards aux membres de la communauté et Instagram en donne désormais l’accès à tous ses utilisateurs », a indiqué le réseau social.

Instagram travaille également sur la personnalisation du sticker afin que les utilisateurs puissent facilement avoir un aperçu de ce qu’ils visualiseront lorsqu’ils appuieront sur le sticker « Lien ». Aussi, les comptes et ceux qui partagent de manière répétée des contenus haineux, des fausses informations, ou tout autre contenu qui enfreint les Règles de la communauté, se verront retirer l’accès au sticker « Lien ».