#Réseau social : Meta propose des abonnements payants

Meta va lancer des abonnements payants pour les utilisateurs européens d’Instagram et de Facebook à partir de novembre afin de se conformer à la législation européenne sur la protection des données personnelles et la publicité ciblée.

Les utilisateurs de l’Union européenne, de la Suisse et de l’Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechtenstein) auront le choix entre continuer à utiliser gratuitement ces deux réseaux sociaux avec des publicités personnalisées ou souscrire à un abonnement pour ne plus voir de publicités, comme l’a précisé l’entreprise dans un communiqué. Ces abonnements ne seront disponibles que pour les utilisateurs âgés de plus de 18 ans. Meta indique qu’elle cherche toujours des moyens d’offrir une expérience publicitaire utile et responsable aux adolescents en-dessous de cet âge, compte tenu de l’évolution de la réglementation.

Pour les abonnements, Meta facturera 9,99 euros par mois si le paiement est effectué via un ordinateur, ou 12,99 euros par mois si le paiement est effectué via les applications mobiles sur smartphones. À partir du 1er mars, chaque compte supplémentaire ajouté à l’abonnement augmentera le coût mensuel de 6 à 8 euros.

Les utilisateurs qui ne souhaitent pas que Meta collecte leurs données personnelles à des fins de ciblage publicitaire pourront toujours accéder aux plateformes moyennant finances. Les abonnés auront la garantie que leurs données ne seront pas utilisées à des fins publicitaires, selon Meta.

Meta croit en un modèle d’Internet financé par la publicité, tout en respectant les réglementations européennes en constante évolution. La possibilité d’acheter un abonnement sans publicité permet de concilier les exigences des régulateurs européens tout en offrant le choix aux utilisateurs.

Il est à noter que les géants de l’Internet, tels que Meta et Google, ont construit leur empire sur les revenus générés par des publicités ciblées grâce aux données personnelles collectées sur leurs milliards d’utilisateurs. Cependant, l’Union européenne lutte depuis un certain temps contre le suivi des internautes sans leur consentement, en commençant par le règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2016, suivi du règlement sur les marchés numériques (DMA), qui est entré en vigueur cet été. Les plateformes numériques concernées ont jusqu’au 6 mars 2024 pour se conformer à ces réglementations.