Syntec Conseil en Relations Publics et l’UDA ont dévoilé les résultats d’une enquête sur l’impact du digital sur la communication de crise réalisée auprès des responsables de la communication par le cabinet d’Etudes YouGov. L’occasion de faire le point sur le rôle du digital dans les crises auxquelles sont de plus en plus confrontées les entreprises. Les responsables de la communication interrogés constatent une augmentation du nombre de crises depuis 5 ans (environ 4 par an en moyenne) et de leur vitesse de propagation. Pour 80% d’entre eux, le digital en est la cause et tout particulièrement les réseaux sociaux, facteurs amplificateurs des crises. La « crise digitale » n’est pas pour autant virtuelle : après avoir eu le sentiment d’être submergés par la crise digitale, les entreprises et leurs dirigeants passent à une gestion des risques plus active et à une plus grande conscience du besoin de procédures (52%). Avec sa nouvelle vitesse de propagation la crise doit plus que jamais remonter à un niveau stratégique. Ce qui implique de mettre en place des scénarios en amont. Or, aujourd’hui, seulement 1/3 des entreprises interrogées élabore un scenario planning. Et si 80% des entreprises ont mis en place un système de veille digitale, ce dernier ne détecte qu’une crise sur trois. Le digital peut, aussi, être une opportunité en situation de crise. En effet, les blogs de dirigeants, par exemple, – pour autant qu’ils aient été alimentés en contenus réguliers en amont– sont des outils puissants de communication permettant de nouer un fil conversationnel avec l’ensemble de ses parties prenantes. Au moment du surgissement d’une crise, la conversation devient, alors, un facteur d’équilibre dans le rapport de force. Si le digital change le visage de la crise pour l’entreprise, il ne remet pas, pour autant, en cause les grands principes de ce qui fait une bonne gestion de crise. Aujourd’hui, seule une entreprise sur deux déclare par exemple avoir recours à des experts spécialisés en communication de crise. Qu’elle soit classique… ou digitale.

Le réseau social américain Facebook va permettre l’insertion de messages émanant d’annonceurs sur la page d’accueil de son service de messagerie instantanée Messenger, nouveau moyen pour le géant du net d’accroître encore ses recettes publicitaires. Après des tests «prometteurs» en Australie et en Thaïlande, «les pubs dans Messenger sont généralisées», écrit le groupe dans un communiqué de presse, soulignant que 1,2 milliard de personnes utilisent Messenger régulièrement. «Les publicités Messenger ont constitué un ajout puissant à nos campagnes publicitaires numériques, en nous aidant à toucher nos clients là où ils sont déjà actifs et impliqués. Grâce à l’optimisation des placements sur Facebook, Instagram, l’Audience Network et désormais Messenger, nous avons pu poursuivre l’optimisation de nos dépenses publicitaires et continuer à générer des résultats commerciaux», se targue Michiel Tops, directeur général du marketing et des communications australien David Jones.

Clémentine assurera le pilotage stratégique et opérationnel des budgets Social Media des clients de l’agence. Elle prendra également en charge la définition et le déploiement d’une offre de communication politique et publique. Diplômée d’un double Master 2 en droit des médias et en communication politique et publique en France et en Europe, Clémentine Cabrol a d’abord été Attachée parlementaire. Elle a ensuite fait ses armes au Ministère de l’Intérieur où, pendant plus de 5 ans, elle a développé l’usage des réseaux sociaux dans les institutions gouvernementales françaises.